Arrêter, arrêter… plus facile à dire qu’à faire!

 

« J’aimerais ça arrêter, mais je ne suis pas capable. Toi, Karène, comment tu fais pour ralentir? » Ouf! Si tu savais à quel point on me pose cette question souvent ces temps-ci… Le rythme de vie s’est tellement accéléré au cours des dernières décennies qu’on a oublié comment ralentir. Essayons d’y voir un peu plus clair et de trouver des solutions.

 

Oublie la switch on/off

Au cas où tu l’aurais oublié : tu es une humaine, pas une ampoule, ce qui veut dire que tu n’as de pas switch on/off pour t’éteindre sur demande. T’arrêter, c’est plus complexe que ça.

On peut faire un parallèle avec une voiture. Disons que tu es sur l’autoroute et que tu vois un accident au loin. Tu n’attendras pas à la dernière minute pour passer de 100 km/h à 0 km/h en deux secondes. Ça serait bien trop dangereux. Au lieu de risquer de provoquer un carambolage, tu vas plutôt ralentir progressivement avant de t’arrêter.

 

Pourquoi c’est si difficile de ralentir et s’arrêter?

Quand on ralentit, on a l’impression que quelque chose nous échappe, qu’on passe à côté d’une information importante ou qu’on oublie de réaliser une tâche essentielle. La responsable de cette impression désagréable, c’est l’adrénaline.

Lorsqu’on court du matin au soir, que nos semaines et nos fins de semaine sont (sur)chargées et qu’on réagit sans cesse à des (fausses) urgences, on finit par être bourrée d’adrénaline.

Réfléchir sous l’adrénaline, c’est réfléchir en mode urgence. Ça va vite. On prend des décisions rapidement. Alors, quand on ralentit ou qu’on s’arrête et qu’on commence à réfléchir un peu, notre cerveau croit encore qu’il doit spinner à toute vitesse.

C’est pourquoi on a l’impression qu’on devrait être en train de régler des problèmes. C’est ce qui fait qu’on a de la difficulté à ralentir. Heureusement, cette sensation pénible diminue avec le temps. Mais on doit être capable de la tolérer le temps qu’elle disparaisse.

Alors, si tu éprouves de la difficulté à t’arrêter, cesse de te demander l’impossible. Commence par essayer de ralentir. Et lorsque tu auras ralenti, là, tu pourras penser à arrêter. Une étape à la fois.

 

Apprendre à ralentir

Ralentir, ça améliore la qualité de vie ainsi que la santé physique et psychologique. Et il n’y a pas que le yoga et la méditation qui peuvent nous aider… même si c’est vrai que ça fait du bien. Voici 2 bonnes façons de commencer :

1. Utilise un pense-bête pour te rappeler de ralentir. Pour ma part, j’ai accroché un petit toutou de tortue à mon porte-clés, que je dépose sur mon bureau. Chaque fois que je le vois, il me rappelle de lever le pied un peu. 

2. Ralentis quand tu te déplaces, que ce soit en voiture ou à pied, quand tu parles, quand tu manges, quand tu fais ton épicerie…

Ralentir dans tes gestes du quotidien va entraîner un ralentissement psychologique. Et à partir de ce moment-là, t’arrêter deviendra possible.

 

Prenons quelques secondes pour résumer :

  1. On ne peut pas arrêter instantanément. Il faut ralentir de façon progressive.
  2. L’adrénaline nous tient en état d’alerte, mais elle finit par disparaître quand on prend vraiment le temps de relaxer et ralentir.
  3. De simples gestes suffisent pour apprendre à ralentir.

 

3, 2, 1… ralentis!

 

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