Einstein disait que « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ! » Quand tu te chicanes et te critiques intérieurement, dis-moi:
En gros, est-ce que ça t’a déjà aidé ?
Non ?
Pourquoi nous, les humains, on peut continuer à nous chicaner et nous critiquer intérieurement en pensant que les résultats vont finir par être différents ? Que ça va finir par nous aider ?
Si l’on suit la logique d’Einstein, il faudrait faire quelque chose de différent. Mais quoi ? Pour plusieurs, se chicaner et se critiquer, c’est un pattern récurrent, une routine bien installée et établie qu’on répète machinalement.
Parfois, on se chicane au "Tu".
Parfois, sous forme de questions.
As-tu déjà remarqué combien c'est violent? Imagine-toi être témoin d'un parent qui dit ces phrases à un enfant. Tu serais choqué n'est-ce pas? Se répéter ce genre de phrase, t'imagines les dégâts sur l'estime de soi?
Tu veux arrêter ça? Tu veux arrêter de te faire violence ainsi?
Je vais t'aider. Laisse-moi d'abord t'expliquer d'où ça vient tout ça.
Attention ! Je vais utiliser un grand mot de la psychologie dans 3-2-1… Introjection.
Que veut dire ce grand mot ? Introjecter, c’est prendre un message/une croyance qui provient de l’extérieur et le laisser pénétrer en nous. Un peu comme si on l’avalait. Un message qui entre en nous comme un poison et qui se réactive à la moindre occasion.
Quand on se chicane et se critique, c’est souvent le résultat d’introjections et celles-ci proviennent souvent de l’enfance. Par exemple, si, quand j’étais petite, mes parents me disaient toujours : « Bon, Karène s’impatiente encore. Karène est impatiente. », j’aurais pu « avaler » ce message pour le faire entrer en moi. Et aujourd’hui, à l’âge adulte, dès qu’une situation m’irriterait, la cassette démarrerait dans ma tête : « Bon, je vais encore pogner les nerfs ! Maudit que je suis impatiente ! »
C’est comme peser sur play sur un message qui a été enregistré dans le passé.
On peut aussi introjecter un "message-caca" (terme emprunté à Jacques Salomé) à l'âge adulte. Si on m'a dit ce genre de phrase, sans que je me sois défendue, je pourrais l'avaler. Les messages qu'on introjecte comme ça, qu'on transforme en cassette interne, ce sont des messages devant lesquels on ne s'est pas défendue. Se défendre, ça protège de l'introjection.
Des fois, on introjecte des messages qui n'ont même pas été dits. On a imaginé ou on a déduit que l'autre a pensé ça de nous. Et hop! Une cassette de plus. Oui, ça suffit pour l'avaler. 🤷♀️
Une fois introjecté, est-il possible d'éjecter ces messages hors de soi? Heureusement, oui. Et c'est pas si compliqué que ça!
C’est là que, si Einstein était toujours en vie, il serait bien fier de voir qu’à partir de maintenant, tu vas faire les choses différemment.
Qu’est-ce que tu peux faire ? Te défendre.
C’est souvent parce qu’on n’a pas eu la possibilité de se défendre qu’un message/une croyance entre en soi. Soit parce qu’on était trop petite, soit par manque de ressources. Bonne nouvelle : il n’est pas trop tard pour te défendre d’un message/croyance du passé. Pour te défendre, tu dois simplement répondre à la voix dans ta tête à voix haute.
Disons que tu es en train de réparer un trou dans ta blouse et que l’aiguille ne coopère pas comme tu le souhaites. Tu sens l’impatience monter en toi et la voix se déclenche : « Bon, je vais encore m’impatienter ! »
Réponds-lui à voix haute, et sans censure : « Ben oui, je vais être impatiente ! Ce qui demande de la minutie, c'est pas facile pour moi et ça me rend impatiente. Veux-tu ben me laisser tranquille ? »
Je t’assure, si tu le fais de façon systématique, tu vas observer que la voix se fait de moins en moins présente dès les premiers jours et finira par se taire en plus ou moins 2 à 3 semaines.
S’il t’arrive d’être dans un contexte inapproprié pour répondre à voix haute (en réunion, à l’épicerie…), dis-lui dans ta tête que tu vas lui revenir plus tard. Quand tu pourras être seule, dans la voiture par exemple, c’est le moment de lui répondre à voix haute.
Je te rassure. Tu ne deviendras pas folle à te parler à voix haute ! En fait, tu as moins de risques de devenir folle en te parlant à voix haute qu'en te taisant devant ces auto-critiques.
Fait intéressant : ne sois pas étonnée qu’en répondant à voix haute à la voix dans ta tête, tu viennes qu’à en découvrir l’origine. Tu pourrais avoir des souvenirs clairs du moment où tu as avalé cette phrase. Un visage pourrait te venir en tête.
Si tu en arrives là, j’ai deux exercices libérateurs que je partage dans la Précieuse Quête de l’estime de soi. Voilà une bonne raison de joindre la prochaine cohorte de beaux humains qui partiront pour cette précieuse quête.
T'imagines les dégâts sur l'estime de soi de s'auto-critiquer et de s'auto-chicaner ainsi? Chaque fois, on perd des points d'estime de soi. Chaque fois!
Savais-tu que pour développer ton estime de soi, tu dois entraîner 30 muscles ? Et parmi ceux-ci se trouve « Se traiter avec bienveillance, gentillesse et douceur ». Tu veux connaître les 29 autres muscles? Découvre-les maintenant en cliquant ici. En plus, tu pourras réaliser une autoévaluation qui te permettra de savoir dans quel ordre tu as intérêt à entraîner tes muscles pour obtenir des résultats.
Tu veux ton auto-évaluation?
C'est ici!
Inscris-toi ici et je t'envoie aussitôt ton guide gratuit par courriel.
50% Complete
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua.