Est-ce que ça t’arrive de…
Si tu as répondu « oui » à une ou plusieurs de ces questions, je t’invite à poursuivre ta lecture. Ça se pourrait que tu sois prise dans le cercle vicieux de la performance. Si c’est le cas, ne t’inquiète surtout pas. Je vais t’aider à comprendre ce qui se passe et te donner des pistes de solutions.
Travailler des heures supplémentaires à l’occasion. Étudier fort pour réussir un examen. S’entraîner en vue d’un défi sportif. Mettre les bouchées doubles pour obtenir une promotion au travail. La performance, peu importe les sphères de la vie, n’est pas mauvaise en soi. Après tout, la persévérance, le dépassement de soi et le souci du détail constituent de belles qualités.
Imaginez-vous si un chirurgien cardiaque disait : « Je réussis à sauver 3 patients sur 5. C’est correct. » Eeeeeeuh! Non. C’est pas correct. Moi, je veux que celui qui rafistolera mes artères soit performant. La note de passage, c’est pas assez pour moi.
Mais en plus d’être un chirurgien cardiaque performant, il n’a pas besoin de courir un marathon, de préparer 21 repas santé chaque semaine pour sa famille, d’assister à TOUTES les pratiques de danse de sa plus jeune et d’être le meilleur amant de la Terre. Alors, tu comprendras que la performance peut aussi cacher un mal hypocrite.
L’estime de soi, la vraie, repose toujours sur l’être, la personne que tu es au fond de toi. C’est en te respectant que tu bâtis ton estime. Mais si pour te sentir valable, tu as besoin de « faire », de « réussir » et que ce n’est jamais assez, ton estime de soi repose alors peut-être sur la performance. Si c’est le cas, il y a peut-être anguille sous roche.
Attention, je ne suis pas en train de faire l’apologie de la paresse, de la négligence et du je-m’en-foutisme. Loin de là! La preuve, c’est que lorsque je lance un nouveau programme, je travaille fort pour qu’il soit « sur la coche ». Quand je donne une conférence ou une formation, je suis toujours super bien préparée. Quand je reçois mes amies à souper, j’adore cuisiner pour leur offrir une véritable expérience gustative. MAIS, je sais m’arrêter quand c’est le temps et me dire : « Ce n’est peut-être pas parfait, mais je suis satisfaite. » Si je réagis de cette façon, c’est parce que ma valeur ne repose pas sur ma performance. Je devrais plutôt dire, elle ne repose plus sur la performance. Ça n’a pas toujours été le cas…
Je suis, tout comme toi, simplement humaine! Ça fait des années que je travaille sur la définition et le respect de mes émotions, besoins, limites, valeurs et rêves. Encore aujourd’hui, je dois rester alerte, car j’ai déjà glissé dans la fausse estime de soi de la performance, entre autres pendant mes études.
De ton côté, si ça t’arrive souvent de négliger tes besoins et de dépasser tes limites pour performer, toujours plus, ça pourrait cacher un problème d’estime de soi. Il n’y a rien de sûr : c’est une possibilité.
Une lumière allumée sur ton tableau de bord, c’est comme de la fièvre, un symptôme. Voici donc 3 fièvres (lumières) à surveiller :
Si tu as tendance à t'oublier pour performer, que tu :
Chaque fois, tu perds des points d’estime de toi. Ton infection s’aggrave. Ton estime baisse. Tu vas redoubler d’ardeur au travail ou dans la pratique de ton sport. Tu dépasses encore plus tes limites. Ton estime baisse encore. Tu suis une nouvelle formation ou lis un 20e livre sur le développement personnel pour te sentir valable. Tu comprends le cercle vicieux qui s’installe? Tu vois le problème d’estime s’infecter?
Disons que tu as marché sur une épine et qu’elle s’est glissée sous ta peau. Si tu ne l’enlèves pas tout de suite, tu auras mal. Alors, pour atténuer la douleur, tu vas prendre de l’acétaminophène. Le lendemain, la douleur sera de retour, accompagnée d’une « belle » plaie infectée. Si tu n’enlèves pas ton écharde, la source de l’infection, ton état va empirer.
Ramenons tout cela à la performance…
Si ta valeur dépend de ta performance, si tu te sens coupable de prendre du temps pour toi (alors qu’il te reste tant de tâches à réaliser), si tu as une peur démesurée de l’échec, ce ne sont pas des problèmes, ce sont des symptômes, des fièvres. Le foyer d’infection se situe du côté de l’estime de soi. Si tu augmentes ton estime, ces fièvres vont disparaître petit à petit.
Si tu cherches 1) à cesser de vouloir être la meilleure dans tout; 2) à apprendre à dire non à ton patron; 3) à faire disparaître la culpabilité qui s’empare de toi quand tu arrêtes de travailler avant d’avoir terminé ta to-do list; et 4) à arrêter d’avoir peur d’échouer, sans bâtir ton estime de soi, tu n’y arriveras pas. Et ce n’est pas parce que tu n’es pas bonne. Non. C’est tout simplement impossible. Il n’existe qu’une seule solution pour te débarrasser de ton infection : enlever l’écharde et désinfecter ta plaie.
La bonne nouvelle, c’est que tu n’as pas 4 problèmes à résoudre. Tu n’en as qu’un. En bâtissant ton estime, toutes ces difficultés vont s’estomper graduellement.
Plus tu vas gagner en estime, moins tu seras vulnérable au cercle vicieux de la performance. Ne t’en fais pas. Tu ne deviendras pas paresseuse ou négligente : tu vas continuer d’être performante. Ça fait partie de ta personnalité. Mais tu ne le feras plus à ton détriment.
En t’étant fidèle. En te respectant. Et ça, 2e bonne nouvelle, ça s’apprend!
En fait, tu as 30 muscles psychologiques à renforcer. Sois rassurée, tu en as sûrement quelques-uns qui sont déjà développés. Pour connaître tes muscles psychologiques vigoureux et ceux à développer, je t’invite à faire une auto-évaluation.
Tu découvriras aussi qu’on développe un muscle à la fois, dans un ordre bien précis. Tu vas voir, avec cet outil, tu seras en business pour prendre en main ton estime de soi, la vraie! Tu sauras exactement quoi faire et dans quel ordre.
Ces muscles sont répartis en 7 groupes :
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